le palissage :
pilier de la vigne

Un choix stratégique pour la santé et la performance de votre vignoble


un investissement stratégique pour la vigne

Le palissage est une technique qui consiste à guider la vigne sur une structure en fixant ses tiges à l’aide de liens. Véritable support de croissance, il joue un rôle clé dans l’organisation et la bonne tenue du vignoble.

S’il représente un investissement important, son choix ne doit rien laisser au hasard. Il est essentiel de privilégier des matériaux durables et fiables. C’est pourquoi le robinier (faux-acacia) s’impose comme une référence : naturellement imputrescible, résistant et écologique, il garantit des structures solides qui traversent les années sans traitement chimique. Autant de facteurs essentiels pour garantir un palissage pérenne et rentable.

Bien pensé, le palissage contribue directement à la santé de la vigne, à l’augmentation des rendements et à l’amélioration de la qualité du raisin.

C’est donc un élément incontournable pour tout viticulteur qui vise la performance et la longévité de son vignoble.

Palettes de piquets d'acacia
Photo de palettes de marquants sciés entassés

Les clés
d’un palissage durable

Un palissage pérenne repose sur un ensemble de paramètres qu’il convient de bien analyser avant tout investissement. Leur prise en compte conditionne la qualité, la durabilité et la rentabilité de votre plantation.

Parmi les principaux facteurs à considérer :

  • Le sol : profondeur, texture et pH influencent l’ancrage et la stabilité des piquets.

  • L’orientation : le sens du vent et l’exposition déterminent la résistance de la structure.

  • Le cépage : chaque variété de vigne a ses propres exigences.

  • Le mode de taille : il conditionne la hauteur et la répartition du palissage.

  • Les objectifs de production : rendement visé et qualité attendue.

  • Les techniques de travail : mécanisées ou manuelles, elles orientent le choix des matériaux.

  • La durée de vie recherchée : un critère clé pour la rentabilité de l’investissement.

  • L’esthétique : un aspect de plus en plus pris en compte dans le paysage viticole.

  • Le coût global : investissement initial et maintenance sur le long terme.

  • Le choix du matériau : un facteur décisif. Le robinier (faux-acacia), naturellement imputrescible et résistant, est la seule essence européenne classe 4 sans traitement chimique. Il garantit un palissage fiable, durable et respectueux de l’environnement.

Étape par étape, bâtissez un palissage solide et pérenne

Les étapes cles du palissage

Photo de palettes de piquets dans un cadre vert

#1 - Le choix des piquets

La première étape du palissage consiste à implanter les piquets de tête de rang, qui assurent la solidité de toute la structure. Ils doivent être particulièrement robustes : on utilise le plus souvent du bois très dur comme le robinier (faux-acacia) – naturellement imputrescible – ou, selon les régions, des piquets en acier.

Ces piquets de tête sont posés inclinés vers l’extérieur du rang (20° à 30°) afin de mieux résister à la tension des fils. Les autres piquets, dits intermédiaires, sont plantés droits tous les six pieds de vigne environ.

👉 La période la plus favorable à la mise en place se situe au début du printemps, lorsque les sols sont plus faciles à travailler.

#2  - La mise en place des amarres

Après l’installation des piquets de tête, vient l’étape des amarres.
Il s’agit d’attacher solidement le piquet de tête à un point d’ancrage enfoui dans le sol, afin qu’il puisse supporter la tension exercée par l’ensemble du rang. Cette fixation garantit la stabilité de la structure et évite que le piquet ne se déplace sous la charge.

👉 Pour une meilleure durabilité, il est recommandé de planter les piquets de tête et leurs amarres environ six mois avant de les mettre en tension, idéalement au début de l’automne.

Photo d'une amarre utilisée en viticulture
Photo montrant les fils d'un rang de vigne

#3  - La pose des fils de palissage

Une fois les piquets et amarres installés, on met en place les fils de palissage qui vont structurer et guider la végétation :

  • Le fil d’ancrage (entre le piquet de tête et l’accessoire d’ancrage) : il tient la structure du rang.
  • Le fil porteur (en bas) : il maintient les sarments et assure la base du palissage.

  • Les fils releveurs (par couples, de chaque côté des piquets) : ils encadrent et soutiennent la végétation au fur et à mesure de sa croissance.

  • Le fil de tête (tout en haut) : il permet à la vigne de s’accrocher naturellement grâce à ses vrilles.

👉 Trois types de fils sont utilisés en viticulture : acier, inox ou polyester. Le choix dépendra de leur fonction, de leur résistance et de leur tenue dans le temps. 

#4  - Le tuteurage et protection des jeunes plants

Dernière étape : assurer le maintien et la protection de chaque jeune plant.
Un tuteur est placé au pied du cep dès la plantation. Il est idéalement en robinier (faux-acacia) – reconnu pour sa robustesse et sa durabilité.

Le tuteur joue un rôle essentiel :

  • il guide la croissance du plant,

  • il assure sa stabilité face au vent et aux travaux de culture,

  • il protège des agressions extérieures grâce à l’ajout de gaines ou protections contre les herbicides et les animaux (gibiers).

👉 Grâce à ce dispositif, les jeunes pieds de vigne se développent dans des conditions optimales, sans risque d’attaques ni de fragilisation précoce.

Photo montrant le début d'un rang de vigne et plus particulièrement l'amarrage

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